Comment devenir Franc-Maçon ?
A La Gloire Du Grand Architecte De L’Univers
ORDRE INTERIEUR DU REGIME ECOSSAIS RECTIFIE
« Non nobis, Domine, non nobis sed nomini Tuo da gloriam »
Élaboré parLe Chapitre du Grand Prieuré de Nouvelle France
Ce texte ci-dessous est la propriété G P N F
Section I
Un Ordre Traditionnel: l’origine et l’histoire de la Franc-Maçonnerie
Sommaire
1 - L'origine moderne de la Franc-Maçonnerie.
2 - L'origine ancienne de la Franc-Maçonnerie.
3 - Un besoin de s'organiser en associations très structurées.
4 - Ces associations reposaient sur la connaissance d'un certain
5 - Secrets spirituels, secrets matériels, un atout indissociable.
6 - Les traditions secrètes hors du cadre strictement professionnel.
7 - La référence à d'autres traditions spiritualistes telles que :
Alchimistes, Rose-Croix, Templiers, Hermétistes, ...
8 - La Franc-Maçonnerie spéculative a évolué depuis sa fondation.
9 - Des rapports de cette tradition avec celle du compagnonnage
dont la pratique s'est transmise jusqu'à nos jours.
10 - La Franc-Maçonnerie face à l'évolution de la pensée
UN ORDRE TRADITIONNEL
QUI A RÉSISTÉ À L‘ÉPREUVE DES SIÈCLES
ou
11 RÉPONSES AUX QUESTIONS
QUE VOUS VOUS POSEZ
SUR L‘ORIGINE ET L’HISTOIRE
DE LA FRANC-MAÇONNERIE
AVERTISSEMENT
Il est établi que la Franc-maçonnerie, Ordre initiatique et philosophique, dérive dans sa forme des confréries de bâtisseurs, à qui elle a d’ailleurs emprunté ses coutumes, son langage, et dont elle a retenu les règles. Mais il faut également concevoir qu’une grande part de son enseignement reflète des acquis, au reste multiples, bien antérieurs au Compagnonnage.
Il est donc indispensable pour qui veut comprendre la Franc-maçonnerie moderne de se reporter non seulement à l’histoire des bâtisseurs, mais aussi à la tradition des sociétés initiatiques.
UN ORDRE TRADITIONNEL
QUI A RÉSISTÉ À L‘ÉPREUVE DES SIÈCLES
ou
11 RÉPONSES AUX QUESTIONS
QUE VOUS VOUS POSEZ
SUR L‘ORIGINE ET L’HISTOIRE
DE LA FRANC-MAÇONNERIE
AVERTISSEMENT
Il est établi que la Franc-maçonnerie, Ordre initiatique et philosophique, dérive dans sa forme des confréries de bâtisseurs, à qui elle a d’ailleurs emprunté ses coutumes, son langage, et dont elle a retenu les règles. Mais il faut également concevoir qu’une grande part de son enseignement reflète des acquis, au reste multiples, bien antérieurs au Compagnonnage.
Il est donc indispensable pour qui veut comprendre la Franc-maçonnerie moderne de se reporter non seulement à l’histoire des bâtisseurs, mais aussi à la tradition des sociétés initiatiques.
I. — L’ORIGINE MODERNE
DE LA FRANC-MAÇONNERIE
L’acte fondateur de la maçonnerie moderne reconnu par toutes les puissances maçonniques actuelles est constitué par la fusion de quatre Loges de maçons « acceptés » qui se sont réunies à LONDRES le 24 juin 1717, fête de la Saint Jean d’été pour constituer la Grande Loge d’Angleterre.
C’est à cette période que remontent les premiers documents tenus pour certains par les historiens modernes, sur la Franc-maçonnerie dite « spéculative » dans la forme où nous la connaissons aujourd’hui.
En 1721, la Grande Loge d’Angleterre, sous la direction du Grand Maître, Jean Théophile Desaguliers, charge un de ses membres pasteur, le Dr. James Anderson, de l’Église presbytérienne, de rédiger les constitutions de l’Ordre. Le succès d’un tel travail dépasse toute espérance, car il dévoile enfin l’essence même de la philosophie maçonnique.
Les Constitutions d’Anderson forment le pilier fondamental de la Franc-maçonnerie universelle. Certes, elles énoncent l’obligation pour les Francs-maçons de vénérer Dieu, mais elles se gardent bien de leur imposer une religion déterminée. De plus, elles leur assurent la liberté de conscience pourvu « qu’ils soient bons, loyaux, gens d’honneur et de probité, quelles que soient les confessions ou les croyances qui les distinguent ». Ainsi la Maçonnerie devient un centre d’union et le moyen d’établir une amitié sincère entre des personnes qui, autrement, seraient demeurées a jamais séparées les unes des autres.
Cependant, de multiples sources historiquement sérieuses témoignent qu’il existait, antérieurement à cette date, en Angleterre comme en Europe Continentale, des Loges de Maçons « Opératifs » qui exerçaient réellement l’art de la construction. Celles-ci recevaient dans leurs travaux des Maçons acceptés (c’est-à-dire initiés aux « secrets », bien que n’exerçant aucune activité de constructeur) appelés Maçons « Spéculatifs » parce qu’ils participaient effectivement aux travaux initiatiques des Loges.
Les documents antérieurs à 1717 sont rares et la filiation chronologique peu précise. Il ne fait cependant pas de doute que la Tradition des Loges Maçonniques remonte historiquement à la souche des bâtisseurs du Moyen-âge, du moins pour ce que l’on pourrait appeler l’activité perceptible — visible — des Francs-Maçons.
Pour les temps antérieurs au Moyen-âge, de la rareté voire de l’absence de documents, on ne peut inférer que la Maçonnerie n’existait pas avant cette époque.
Les civilisations pré-médiévales étaient essentiellement orales comme la Tradition elle-même (du latin Trader : transmettre). Elles ne pensaient pas sans doute, devoir laisser des traces écrites à l’intention des sceptiques ou des profanes.
On a cependant retrouvé en Chine, certains symboles maçonniques, tels l’équerre et le compas entrelacés, sculptés dans la pierre et remontant à plusieurs millénaires avant Jésus-Christ. On peut également contempler, au musé d’anthropologie de Mexico, certaines statues huaxtèques (peuple indien du Mexique), datant du Xème siècle de notre ère et portant un tablier typiquement maçonnique.
Force-nous est pourtant de constater que les Anciens (du moins une élite qui œuvrait loin du pouvoir politique), détenaient un savoir non livresque mais d’une science et d’une technicité indéniables…
II. — L’ORIGINE ANCIENNE
DE LA FRANC-MAÇONNERIE
Il importe de bien comprendre, qu’au-delà de la tradition des constructeurs, (dont les origines historiques sont mal établies avant le Moyen-âge), les Maçons tiennent pour essentiel de placer leur Ordre dans le prolongement de la Tradition plusieurs fois millénaire des sociétés initiatiques.
A ce titre, l’origine profonde, secrète, de la Franc-maçonnerie se perd dans la nuit des temps. L’aspiration de l’homme vers la compréhension de ses origines et son besoin corollaire d’ordonner sa vie, lui ont inspiré l’idée de se grouper pour former une élite. Les manifestations de cette aspiration spiritualiste se confondent avec les premières manifestations du culte rendu aux morts et à la famille dès les époques préhistoriques. En effet, depuis les âges les plus reculés, les symboles initiatiques ont servi de thèmes communs aux médiations individuelles des élites qui se penchaient sur le devenir de l’homme, ses progrès et la recherche de structures morales.
Pour se conformer à l’insatiable besoin de logique de la pensée moderne, les Francs-Maçons ont coutume de se référer aux courants de pensée les plus brillants de l’époque historique : celui qui a produit l’Égypte des Pharaons et celui qui a donné naissance à la pensée biblique. Ces deux courants supposent qu’il existait une vie spirituelle avec des ordres cohérents 3.000 ans avant J.C. : de l’époque pharaonique jusqu’au 18e siècle, l’existence de Sociétés secrètes d’inspiration spiritualiste n’est pas contestable.
La filiation la plus vraisemblable dans les Temps anciens semble être liée à la création de certaines corporations d’ouvriers. Ces artisans bâtisseurs formaient des sectes dont les membres avaient subi une Initiation et se reconnaissaient au cours de leurs pérégrinations à travers le monde, au moyen de mots, signes et attouchements secrets.
Hiram Abif, Architecte du Temple de Salomon utilisait déjà ces artisans 10 siècles avant J.C.
Les corporations du Moyen-âge sont-elles directement issues de ces antiques Traditions? C’est probable, bien qu’il ne soit pas possible de l’affirmer avec les certitudes palpables que réclame la science matérialiste. Il convient cependant de noter qu’en tout temps, il y eut un lien étroit et profond entre Bâtisseurs et détenteurs de « La Science » (et non des sciences au sens où nous les envisageons aujourd’hui).
VI. — LES TRADITIONS SECRÈTES HORS DU CADRE STRICTEMENT PROFESSIONNEL
Il est permis de se demander pourquoi les Loges de Maçons, à l’origine « Opératives » ont peu à peu accepté d’initier des membres dont le rôle était uniquement « Spéculatif ».
On peut penser qu’au cours des siècles, l’évolution des techniques et des moyens de communication rendait moins impératif le secret concernant les tours de main, mais parallèlement, elle donnait plus de prix à l’aspect moral et spirituel de l’enseignement à des non-professionnels, dans la mesure où ils étaient reconnus dignes d’y participer.
De là vient l’habitude d’initier dans les Loges des maçons « acceptés » ou « spéculatifs ». Il est vraisemblable que cette activité purement spéculative, le travail « en Loge » prit donc un tour de plus en plus spiritualiste. Rien ne s’opposait plus à ce que ces travaux fussent ouverts et qu’ils contribuent à maintenir vivante, la pratique des rituels et l’enseignement des symboles.
VII. — LA RÉFÉRENCE À D’AUTRES
TRADITIONS SPIRITUALISTES TELLES QUE: ALCHIMISTES, ROSE CROIX, TEMPLIERS, HERMÉTISTES, etc...
Comme nous l’avons indiqué auparavant, l’existence de traditions initiatiques est attestée dès les temps les plus reculés.
Il parait légitime de penser que, d’un tronc commun, sont nées dans les temps anciens diverses branches, voisines mais différenciées d’un savoir unique, dont l’ensemble constitue pour nous la Tradition.
Cette Tradition s’est exprimée à travers diverses écoles ou courants ayant chacun leurs caractéristiques propres, mais poursuivant des objectifs comparables: Perfection de l’Homme par la transmission des connaissances traditionnelles à l’aide de langages symboliques dans des formes rituelles immuables.
Un certain nombre de ces courants s’est perpétué jusqu’à une époque contemporaine de la Franc-maçonnerie moderne. Bien que les formes (symboles, rituels) eussent été différentes, elles étaient parallèles, chargées d’un même message et compréhensibles d’une tradition à l’autre.
C’est pourquoi les adeptes de ces différentes traditions ont souvent trouvé intérêt à fréquenter les Loges maçonniques (parfois même ils y ont cherché refuge). Ils ont apporté à celles-ci certains aspects de leurs traditions propres qui venaient recouvrir, enrichir ou compléter l’héritage de la Tradition maçonnique.
Le fait que la maçonnerie ait recueilli, rassemblé et gardé vivante la partie « essentielle » de ces grands courants initiatiques, est le garant de l’authenticité, de la richesse, de la vitalité de son enseignement. C’est pourquoi l’on peut dire que la Franc-maçonnerie est intrinsèquement l’image même de la Tradition universelle.
III. — UN BESOIN DE S’ORGANISER EN
ASSOCIATIONS TRÈS STRUCTURÉES
Vous voici en possession de l’une des « clefs » fondamentale de l’Ordre maçonnique: Son rattachement à la Tradition Initiatique dont l’origine remonte aux temps les plus reculés.
Venons-en maintenant aux manifestations de cette Tradition dans le cadre des associations de bâtisseurs.
Il apparaît qu’à l’époque de la construction des cathédrales, les maîtres architectes qui travaillaient pour le clergé, créèrent un Ordre ayant une double destination: d’une part, la constitution du chef-d’œuvre artistique et d’autre part, la mise en place d’une discipline mentale spiritualiste.
L’existence de cet Ordre s’explique aisément:
La division du travail et sa coordination exigent un état d’esprit commun, d’où la nécessité de groupes très structurés. La structuration de ces groupes d’artisans - bâtisseurs était primordiale afin d’effectuer les travaux dans l’esprit de l’héritage symbolique ancestral. Ils ne pouvaient se contenter de former des groupes éphémères et de disparaître ensuite sans laisser de traces, ni de conserver de leur collaboration momentanée autre chose que le souvenir des franchises dont ils avaient bénéficié au cours de leur travail. Il fallait aussi, au nom de la transmission initiatique, que « toutes équerres, tous niveaux et toutes perpendiculaires » soient reconnus comme signes authentiques et appropriés.
Les associations poursuivaient donc un quadruple objet:
1) matériellement, assurer l’entraide des itinérants et les déplacements sur les chantiers.
2) écarter les mauvais ouvriers.
3) transmettre les connaissances professionnelles à ceux qui étaient aptes à les comprendre et à leur donner vie.
4) assurer la formation d’être accomplis sur les trois plans: moral, professionnel et spirituel.
IV. — CES ASSOCIATIONS REPOSAIENT SUR LA CONNAISSANCE D’UN CERTAIN NOMBRE DE SECRETS
La transmission orale de secrets est une notion fondamentale aussi bien dans les traditions initiatiques que dans les associations de constructeurs.
Chez ces derniers, les secrets transmis étaient à la fois de nature matérielle (secrets de métier, protection des structures de l’organisation) et de nature spirituelle et initiatique
Mais cette dualité de nature (matérielle-spirituelle) n’est qu’apparente: il convient en effet de se souvenir que, dans les temps anciens (avant que ne s’imposent la pensée et les méthodes scientifiques modernes), l’ensemble des sciences (des connaissances) s’appuyait directement sur les conceptions philosophiques de l’univers. La « Connaissance » philosophique et religieuse du cosmos et la science des choses concrètes constituaient les deux aspects complémentaires d’un seul et même savoir.
V. — SECRETS SPIRITUELS, SECRETS
MATÉRIELS, UN ATOUT INDISSOCIABLE
La Tradition enseigne que nombre d’édifices anciens sont structurés autour des concepts globaux de l’univers duquel rien n’est isolé ou indépendant. Il est certain que ces constructions et tout spécialement les édifices religieux, avaient un sens symbolique secret qui s’exprimait aussi bien dans le plan d’ensemble que dans les divers éléments — que l’on qualifie aujourd’hui de décoratifs — susceptibles d’être étudiés dans la mesure où ils n’ont pas été détruits ou altérés par des obscurantistes.
Il est donc évident qu’à des titres divers, les ouvriers étaient informés, au moins partiellement, d’un certain nombre de secrets à caractère initiatique concernant l’œuvre à laquelle ils travaillaient.
N’oublions pas que les Cathédrales étaient de véritables livres d’images renfermant des signes et des symboles ayant une signification ésotérique perceptible aux seuls initiés.
Mais il existait également des secrets ayant un caractère plus directement professionnel.
Les constructeurs du Moyen-âge, dépositaires de certains tours de main et d’une certaine discipline mentale n’auraient pas pu assurer la conservation de ce qui constitue leur originalité et leur mérite s’ils n’avaient pas imposé l’Ordre dans leur administration et la discipline sur leurs immenses chantiers qui duraient parfois un siècle.
Rien ne subsiste longtemps dans le refus de l’Ordre. Rappelons-nous que le désordre cellulaire, dans le corps de l’homme, conduit au cancer.
En ce qui concerne les secrets proprement dits, il n’était pas coutume de galvauder ou de laisser galvauder les tours de main (secrets du métier) qui constituaient une originalité, d’imposer un Ordre moral aux gens qui ne voulaient pas l’entendre, de laisser détériorer les valeurs spirituelles auxquelles on tenait par-dessus tout. Au contraire, il était nécessaire qu’ayant jugé nocif le milieu extérieur, on s’en isolât symboliquement dans une enceinte, pour se retirer dans un milieu qui fût à la fois un conservatoire de la vertu et un lieu de diffusion des valeurs spirituelles.
Là se communiquaient les secrets de construction et ceux de reconnaissance. L’art de bâtir se transmettait ainsi de bouche à oreille et cet art ne pouvait être communiqué qu’à des êtres choisis.
De plus, parce que l’enseignement était oral, la formation professionnelle et morale d’un bon ouvrier était longue et difficile ; il était impératif de protéger « l’art de bien construire » par des mots de reconnaissance, des signes, des attouchements en vue d’écarter les imposteurs.
On comprend donc que les secrets transmis, indispensables aux corporations de bâtisseur pour assurer leur existence, leurs structures, leur survie et leur mission n’étaient qu’en apparence de natures ou d’objets différents. En réalité, ils constituaient un tout indissociable.
VIII. — LA FRANC-MAÇONNERIE
SPÉCULATIVE A ÉVOLUÉE DEPUIS SA FONDATION
Par essence, la Franc-maçonnerie est gardienne de la Tradition initiatique. Sous cet angle elle n’est donc pas susceptible d’évolution.
Dans les premiers temps de la maçonnerie spéculative plusieurs courants ont donné naissance à plusieurs « variantes » dans la présentation des symboles traditionnels et la pratique des rituels. Ces variantes (ou RITES), n’altèrent en rien le message profond. Les maçons des divers rites parlent tous le même langage.
Pourtant, on a pu regretter qu’au fil des années, certaines Loges ou certaines Obédiences (Fédération de Loges) aient été tentées « d’alléger » l’héritage traditionnel faute, parfois, d’essayer d’en rechercher le sens profond.
Il importe cependant de souligner qu’aujourd’hui, la nécessité s’est fait sentir d’un retour à l’exacte Tradition et qu’un grand nombre de maçons ont à coeur de se reporter aux textes anciens (et aux sources les plus authentiques de la Tradition initiatique) et de s’y consacrer pleinement.
Le Grand Prieuré de Nouvelle France: notre Obédience, entend exprimer sans équivoque ses intentions dans ce sens.
IX. — DES RAPPORTS DE CETTE TRADITION
AVEC CELLE DU COMPAGNONNAGE
DONT LA PRATIQUE S’EST TRANSMISE
JUSQU’À NOS JOURS
On connaît l’existence du compagnonnage qui, aujourd’hui encore, existe en tant qu’Ordre « Opératif » et dont les membres ont à cœur de constituer l’élite des corporations auxquelles ils appartiennent.
La maçonnerie et le compagnonnage représentent actuellement deux traditions parfaitement distinctes ; elles ont cependant de nombreux points communs car elles se réfèrent aux mêmes valeurs morales et spirituelles et à des traditions très voisines.
On peut dire par exemple, que la Tradition maçonnique est Soeur de celle des Compagnons et Maîtres d’ Œuvre, Charpentiers et Tailleurs de pierre.
X— LA FRANC-MAÇONNERIE
FACE À L’ÉVOLUTION DE LA PENSÉE CONTEMPORAINE
Héritière de Traditions ancestrales, s’exprimant dans des formes quasi immuables depuis plusieurs siècles, la Franc-maçonnerie ne risque-t-elle pas d’être un phénomène dépassé ?
En y regardant d’un peu plus près, on constate que la Franc-maçonnerie ne peut pas être dépassée par l’évolution de la pensée contemporaine puisqu’elle la précède.
Sur le plan philosophique et spirituel, la Franc-maçonnerie est d’hier, d’aujourd’hui, de demain. Elle est intemporelle puisqu’elle porte en elle un message éternel.
Les attitudes mentales de la Franc-Maçonnerie, ses méthodes de travail, se réfèrent à l’équilibre physique et moral qu’il nous faut conserver à l’abri des mouvements de ce monde. Elle prévient de certaines valeurs, au coeur de notre civilisation dite moderne, qui détruit la personnalité de l’Homme, elle apporte ses lumières à qui recherche la spiritualité vraie comme contrepoids au matérialisme.
Pratiquement, la Franc-maçonnerie démontre aujourd’hui encore par sa vitalité, qu’elle est de tous les temps et toujours à sa place, quelles que soient les structures ou les évolutions de la pensée.
Lettre ouverte
Tout d’abord quelques mots sur l’Ordre des F.M
Section I
Un Ordre Traditionnel: l’origine et l’histoire de la F.M.
Section II
Un mode d’expression perpétuel
Section III
Des rites, des Loges, des tendances de la F.M.