Comment devenir Franc-Maçon ?
A La Gloire Du Grand Architecte De L’Univers
ORDRE INTERIEUR DU REGIME ECOSSAIS RECTIFIE
« Non nobis, Domine, non nobis sed nomini Tuo da gloriam »
Élaboré parLe Chapitre du Grand Prieuré de Nouvelle France
Ce texte ci-dessous est la propriété G P N F
Section III
Rites, Loges et tendances de la Franc-maçonnerie.
Sommaire
1 - Pas de Maçon sans engagement maçonnique.
3 - Oui, on peut être Chrétien et Franc-Maçon
4 - La pratique de la Franc-Maçonnerie et l'engagement politique.
5 - La fraternité maçonnique et les associations d'intérêt matériel.
6 - Rite et Rites.
7 - L'Obédience
8 - La Loge, un mot à double sens.
9 - La Franc-Maçonnerie peut se dire universelle.
... Et maintenant ?
I - PAS DE MAÇON SANS ENGAGEMENT MAÇONNIQUE
Cet engagement est de nature purement spirituelle et morale. Il n’implique rien d’autre pour l’intéressé, que le désir de trouver en lui-même la force et les moyens de devenir meilleur, de se perfectionner, la maçonnerie l’aidant dans cette tâche que poursuivent tous ses membres.
Elle n’a du fait même, de l’esprit de fraternité et de tolérance dont elle est animée, ni le désir ni les moyens de demander à ses membres quoi que ce soit qui puisse aller à l’encontre de leur liberté de pensée et d’action. Mais, se voulant tournée vers le Bien, elle propose aux Frères et aux Sœurs d’orienter, eux aussi, leur pensée dans cette direction. En entrant dans l’Ordre, le nouvel initié s’intègre à une Fraternité Humaine dont les buts et les moyens lui sont connus. On n’exige pas davantage de lui que d’accepter la règle et de « jouer le jeu », ce qui lui sera facile s’il est sincère dans sa recherche.
On le sait, l’engagement maçonnique lie le Maçon à l’Ordre par un serment. Mais, un profane engagé dans la voie de la recherche de la Franc-maçonnerie peut y renoncer à n’importe quel moment. Un maçon initié peut quitter l’Ordre sous la seule condition de respecter son serment de ne révéler rien de ce qu’il a vu, de ce qu’il a entendu, ou de ce qui lui a été communiqué en Loge (ne serait-ce que pour le protéger lui-même des conséquences de l’incompréhension ou du sectarisme dont il pourrait être victime de la part de personnes ignorantes du vrai visage de la Maçonnerie).
Parce que vous le connaissez mieux maintenant, l’Ordre entier peut donc raisonnablement attendre de vous une attitude tolérante à l’égard de tout maçon que vous pourriez rencontrer.
II - DIEU ET LES FRANCS-MAÇONS
Les Francs-Maçons sont libres de croire ou de ne pas croire en Dieu.
La Maçonnerie n’admet aucune discrimination dans le domaine de la pensée et particulièrement entre les croyants et les incroyants.
De ce fait la Franc-maçonnerie est le centre d’union de tous les hommes et de toutes les femmes de bonne volonté, quelle que soit leur conviction.
Si tous les Francs-maçons ne croient pas en Dieu, la majorité d’entre eux admet l’existence d’un Principe primordial vers lequel convergent toutes les choses.
Pourtant, à certaines époques, beaucoup de Frères, et de Sœurs, devant les tracasseries ecclésiastiques du moment, ont adopté une position anticléricale ou athée. Une certaine « image de marque » s’en est dégagée, créant de vives inquiétudes chez beaucoup de chrétiens. Une telle attitude n’est cependant le fait que de certains Frères et de certaines Sœurs et ne saurait en aucun cas être considérée comme une vérité maçonnique.
Il est certain qu’il y a plusieurs demeures dans la maison des Maçons, qui n’est pourtant peuplée que de Frères et de Sœurs. Dans certaines d’entre elles, les libre-penseur, se trouvent chez eux. Dans la plupart des cas une tolérance absolue est de rigueur.
Il existe aussi une Maçonnerie qui, non seulement croit en Dieu, mais aussi est chrétienne. Sa philosophie et ses rites sont inspirés et issus des Saintes Écritures et sa tradition provient directement des anciens Ordres de Chevalerie dont elle se recommande. Le croyant et le chrétien s’y trouvent donc parfaitement à l’aise.
Toutes les Loges appartenant au Grand Prieuré de Nouvelle France ouvrent leurs travaux en présence de la (Bible) l’Évangile de Saint-Jean considéré comme Livre Initiatique.
III - OUI, ON PEUT ÊTRE Chrétiens ET FRANC-MAÇON
Du point de vue maçonnique, rien ne s’oppose à la présence de catholiques parmi les Frères et les Sœurs. Bien au contraire, les membres des Églises sont particulièrement nombreux dans certaines Obédiences.
Les interdits prononcés dans le passé (qui, d’ailleurs, se référaient davantage à des questions de discipline qu’au dogme lui-même) semblent maintenant dépassés et il n’en demeure que des malentendus qui se dissipent peu à peu.
Du point de vue catholique, il ne nous appartient évidemment pas de nous prononcer, l’entrée en Maçonnerie d’un membre de l’Église étant pour lui une affaire de conscience…
Celui qui estimerait ne pouvoir trancher lui-même la question pourrait avoir intérêt à consulter un ecclésiastique averti, après s’être documenté sur la position spirituelle de l’Obédience qui s’ouvre à lui.
IV - LA PRATIQUE DE LA FRANC-MAÇONNERIE ET L’ENGAGEMENT POLITIQUE.
Il convient de répondre ici un NON formel à tous ceux qui croiraient encore à une relation entre l’une et l’autre et de bien l’expliciter.
La Maçonnerie est avant tout un centre d’Union où se réunissent des Frères et des Soeurs de formations culturelle et politique fondamentalement différentes. Merveilleux creuset que celui où peuvent se fondre harmonieusement toutes ces idées!
On peut d’ailleurs lire dans les « Constitutions d’Anderson » de 1723:
… laissant à chacun ses propres opinions: c’est-à-dire être Hommes de bien et loyaux ou hommes d’honneur et de probité quelles que soient les DÉNOMINATIONS ou les confessions qui aident à les distinguer; par suite de quoi, la Maçonnerie devient le Centre d’union et le moyen de lier une amitié sincère entre des personnes qui n’auraient pu que rester perpétuellement étrangères.
On peut lire plus loin dans ces mêmes Constitutions:
… ne faisant, ne disant rien d’offensant, ou qui puisse empêcher une conversation aisée et libre; car cela détruirait notre harmonie et ferait échouer nos louables desseins. Conséquemment aucune brouillerie ou querelles privée ne doit franchir le seuil de la Loge moins encore des querelles à propos de la Religion, ou des Nations, ou de la Politique d’État, nous en tant que Maçons étant uniquement de la Religion Universelle sus-mentionnée; nous sommes aussi de toutes les Nations, Idiomes, Parentés et Langages et sommes résolument, contre TOUTES LES POLITIQUES, comme n’ayant jamais contribué, et ne pouvant jamais contribuer au bien-être de la Loge.
Il est donc clair que la Maçonnerie n’a rien de commun avec la POLITIQUE ou les PARTIS POLITIQUES. Que des Frères ou des Sœurs aient pu agir différemment, même en grand nombre n’engage pas pour autant l’Ordre, également composé de l’immense majorité silencieuse des Frères et des Soeurs apolitiques.
Toutefois, le Franc-maçon s’efforce de matérialiser dans sa vie quotidienne les concepts qu’il a puisés dans le travail en Loge et d’en faire sentir autour de lui les bons effets. En ce sens cette action personnelle dans la CITE pourrait être qualifiée de politique. En aucun cas, cette action ne peut être assimilée de près ou de loin, directement ou indirectement, à celle d’un parti politique, que ce parti exerce ou non le pouvoir.
Toute discussion politique est proscrite en Loge.
Le Franc-maçon est libre d’appartenir ou non à un parti politique quel qu’il soit, mais cette adhésion n’engage que lui-même.
V - LA FRATERNITÉ MAÇONNIQUE
ET LES ASSOCIATIONS D’INTÉRÊTS MATÉRIELS.
Il importe pour le postulant éventuel de se convaincre que cette idée, souvent colportée dans le public est une des plus inexactes concernant la Maçonnerie.
Chercher à devenir Franc-maçon dans l’espoir d’y trouver un intérêt ou un avantage matériel ne pourrait conduire, tôt ou tard, qu’à de cruelles désillusions.
La Fraternité maçonnique est un devoir à caractère moral intellectuel et spirituel.
Le Maçon se doit d’être l’Ami de tous les hommes et de toutes les femmes et de leur venir en aide qu’ils (ou elles) soient ou non Francs-maçons. La pratique de la SOLIDARITÉ est une façon d’être dans la vie et ne saurait se limiter aux murs de la Loge.
Il est exact cependant que des liens affectifs très étroits unissent tous les maçons, mais leurs préoccupations étant essentiellement spirituelles, il est rare et peu souhaitable que ces liens aient des aspects matériels.
En tout état de cause et du point de vue de notre Obédience, les associations d’intérêt sont à proscrire pour une bonne pratique de la maçonnerie; elles sont incompatibles avec les aspirations de l’Ordre tel que nous l’envisageons.
VI - RITE ET RITES
Sachant que les Travaux en Loge s’ordonnent selon un rituel, on appelle « RITES » les variantes qui se manifestent dans la pratique de ce rituel.
Nous savons qu’au cours des siècles, la souche maçonnique a accueilli et conservé vivants certains aspects des traditions initiatiques parallèles…
Ce sont ces apports, ces enrichissements qui ont « modulé » un rituel fondamental en plusieurs rites, mettant l’accent sur tel ou tel aspect des traditions symboliques.
Malgré ces divers courants, les différences sont très légères, les symboles sont universels et les mêmes pour tous les rites. Tous les rites sont donc parfaitement intelligibles pour tous les maçons.
L’éventail des rites présente un certain avantage en ce qu’il permet à chaque maçon de s’orienter vers la forme d’expression la plus en harmonie avec sa personnalité…
La pluralité des rites est le témoignage de la vitalité de la pensée commune.
Les principaux rites généralement pratiqués sont :
| Le Rite Écossais Ancien et Accepté
| le Rite Écossais Rectifié
| Le Rite Ecossais Primitif
Le Rite Standard d'Ecosse
| le Rite de Memphis-Misraïm
| le Rite Émulation
| le Rite d'York
| Le Rite Français
| le Rite Anciens Anglais
| le Rite de Salomon
VII - L’OBÉDIENCE
Elle compte généralement des Loges travaillant à des rites divers. Dans les Obédiences peuvent se manifester des tendances spirituelles ou philosophiques spécifiques, reflet des Loges qui la constituent, mais les Obédiences ont surtout pour objet d’aider les Loges sur le plan de l’organisation administrative et matérielle (locaux, textes, etc.) …
En outre, tous les Maçons se reconnaissent comme Frères et comme Soeurs, quels que soient leur Rite, leur Loge, ou l’Obédience à laquelle leur Loge est rattachée.
Il existe des Loges féminines, masculines et/ou mixte.
Le Grand Prieuré de Nouvelle France travaille au Rite Écossais Rectifié comme tous les Prieurés
VIII - LA LOGE, UN MOT À DOUBLE SENS
Le mot Loge à un sens double en maçonnerie. Il qualifie d’une part le local, le lieu, le cadre matériel où s’assemblent les francs-maçons pour y tenir leurs Travaux et, d’autre part, il désigne une assemblée de maçons se réunissant régulièrement, dans un même Temple (ou Loge).
L’assemblée appelée LOGE (ou ATELIER) est la cellule de l’organisation maçonnique, c’est l’unité de base.
Elle est composée de membres, dont certains remplissent des offices particuliers, (Trésorier, Secrétaire, Orateur, etc.). Le président élu de la Loge est appelé « Vénérable Maître ».
Toute Loge est souveraine dans le cadre de son Obédience, dans la mesure où elle se conforme à la Tradition et aux règlements généraux de l’Ordre auquel elle a adhéré et de l’Obédience à laquelle elle appartient.
IX - LA FRANC-MAÇONNERIE PEUT SE DIRE UNIVERSELLE
La Franc-maçonnerie est non seulement universelle parce que les Francs-maçons qui se considèrent comme Frères ou Sœurs se trouvent dans toutes les parties du monde, mais aussi, parce que ses symboles, ses principes, son enseignement, sont les mêmes dans tous les pays.
Elle compte des hommes et des femmes de toutes races, de toutes religions, de toutes nations, à condition qu’ils (elles) soient sincères, de bonne volonté et de bonnes mœurs.
Elle fait appliquer partout dans le monde les mêmes principes et particulièrement ceux qui sont basés sur la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme.
Enfin, elle se situe en dehors du temps et de l’espace par la recherche constante du plus haut niveau de spiritualité.
ET MAINTENANT…
Il peut paraître surprenant, qu’en plein XXIème siècle, un Ordre initiatique poursuive sans faiblir le maintien de traditions remontant aux temps les plus reculés et apparaissant sans rapport direct avec l’évolution contemporaine.
En réalité, depuis quelques années, la Franc-maçonnerie connaît un regain de vitalité: les jeunes se pressent aux portes du Temple et sont les plus avides de retourner aux sources des Antiques traditions.
La Franc Maçonnerie serait-elle un ultime refuge pour l’homme ou la femme ?
Il est certain qu’un désir de retour aux valeurs fondamentales de l’Humanité se manifeste chaque jour avec plus de force.
Après avoir épuisé les ressources de la science et de la technique, après avoir mesuré la vanité du pouvoir d’achat, du confort et de la facilité, un grand courant appelle chaque homme ou chaque femme vers un meilleur accomplissement de lui même (d’elle même) et vers la spiritualité.
Lettre ouverte
Tout d’abord quelques mots sur l’Ordre des F.M
Section I
Un Ordre Traditionnel: l’origine et l’histoire de la F.M.
Section II
Un mode d’expression perpétuel
Section III
Des rites, des Loges, des tendances de la F.M.